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Dr. Sawsen Salah-Berly, experte en DMLA, maladies de la rétine et uvéites vous reçoit à Paris 11. RDV rapides via Doctolib.

Injection Intravitréenne (IVT)

L’Injection Intravitréenne (IVT), consiste en une injection dans l’œil des patients de médicaments. C’est une pratique de plus en plus courante en ophtalmologie. Ce type d’injection est particulièrement utilisé dans le cadre du traitement de la DMLA (Dégénérescence Maculaire liée à l’Age).

Qu’est ce qu’une injection intravitréenne ?

L’Injection Intravitréenne (IVT), consiste en une injection dans l’œil des patients de médicaments. C’est une pratique de plus en plus courante en ophtalmologie. Ce type d’injection est particulièrement utilisé dans le cadre du traitement de la DMLA (Dégénérescence Maculaire liée à l’Age), mais est également utilisé dans le traitement de de l'oedème de certaines uvéites, de l’œdème maculaire diabétique (OMD), de l'oedème compliquant les occlusions veineuses rétiniennes ou encore de l'oedème post-opératoire de certaines chirurgies intra oculaires comme la cataracte (syndrome d'Irvine Gass).

Dans le cadre de la DMLA

Plusieurs types de médicaments peuvent être injectés dans l’œil selon la pathologie. Les traitements plus administrés aux patients sont les anti-angiogéniques (anti-VEGF). Parmi ces anti-VEGF, les plus connus sont :
• Le Ranibizumab dont le nom commercial est Lucentis® Il est utilisé notamment pour la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
• L’Aflibercept, dont le nom commercial est Eylea®, est également injecté dans l’œil du patient pour traitement de la DMLA dans sa forme exsudative.
Le principe de ces traitements, dont les résultats et l’efficacité sont prouvés, est de réduire la croissance les neovaisseaux choroïdiens, NVC, apparaissant dans la rétine au niveau de la macula et générant des effets visuels indésirables par exsudation de liquide sous et intra rétinien. L’administration en intra oculaire dans le vitré par le médecin de ces médicaments (Lucentis, Eylea), est réalisée à intervalles réguliers (en moyenne tous les mois).
Il est également souvent fait mention de Bevacizumab, ou Avastin. Cet anti-VGEF n’a toutefois pas d’AMM (autorisation de mise sur le marché) en France pour une injection intravitréenne.
Le Brolucizumab devrait être mis sur le marché en 2020 en France.
Plusieurs études sont disponibles sur l'efficacité des différentes molécules utilisées dans les traitements de la DMLA. Cette étude de 2006 publiée dans le New England Journal Of Médicine, « Ranibizumab for Neovascular Age-Related Macular Degeneration » comporte 716 patients et retrouve des résultats significatifs d'amélioration de la santé visuelle des patients traités par l’injection intra oculaire répétée de ranibizumab ( Lucentis®).
Pour l'Aflibercept, l’étude de 2013, publiée dans Ophthlamlolgy « Intravitreal Aflibercept (VEGF Trap-Eye) in Wet Age-related Macular Degeneration » démontre également l’efficacité de l'Aflibercept en injection intravitréenne.
Ces médicaments injectés ont supplanté les traitements par laser délabrants. La phototherapie dynamique (PDT) à la visudyne garde une place limitée pour quelques rares indications. Attention, ce laser n’est pas à confondre avec le laser utilisé dans le cadre du traitement de la myopie. Le laser pour la chirurgie de la myopie est beaucoup plus puissant et agit sur la cornée et non sur la rétine.


Dans le cas des œdèmes maculaires

L’injection intravitreenne (IVT) peut également être réalisée dans le cas d’œdèmes maculaires causés par d'autres maladies de la rétine ou de l'oeil. Il peut s'agir d'injections de de corticoïdes (Dexamethasone (Ozurdex®) )ou de médicaments anti-angiogéniques (anti-VEGF), comme le ranibizumab, (Lucentis®) ou l'Aflibercept (Eylea®). L’objectif de ces injections est, in fine, d’augmenter l’acuité visuelle du patient en réduisant l’œdème.

Dans les atteintes oculaires des maladies rares et des uvéites

Dans le cas des uvéites et des atteintes oculaires de maladies rares, il est également fréquent d’avoir recours à une injection intraoculaire par l’ophtalmologiste pour traiter, l'oedème rétinien.
Les corticoïdes ont un effet anti inflammatoire et vont permettre de réduire l’inflammation rétinienne et oculaire. Ils peuvent être administrés per os ou par injection péri ou intra oculaire. Leur effet et les résultats sont rapidement visibles. Toutefois plusieurs études ont démontré que les corticoïdes, ont des effets indésirables importants sur la santé notamment lors d’une utilisation prolongée. Une surveillance par votre médecin de l’effet de ces médicaments sur votre état de santé générale est nécessaire. Une administration par voie intra vitréenne (locale) limite les effets secondaires généraux.

QUELS SONT Les effets secondaires, les effets indésirables et les complications ?

Les effets secondaires et le risque des injections intra vitréennes principalement rapportés sont une douleur oculaire, une rougeur, un saignement de la conjonctive, la sensation de corps étranger ou des taches dans le champ visuel générant une gêne au niveau de la vision (bulles d'air régressant en 24-48h en moyenne).
Dans de rares cas d’administration de médicament en intra vitréen, la pression intraoculaire peut être modifiée fortement suite à l’injection du médicament et nécessitera une action de l’ophtalmologiste pour revenir à une pression normale.
Parmi les risques, l’infection, également appelée endophtalmie, est extrêmement rare. Malgré l’utilisation de matériel stérile et le respect du protocole par l’ophtalmologiste, un germe peut entrer dans l’œil et rapidement impacter la vision et endommager la rétine. L’injection dans l’œil d’antibiotiques sera nécessaire pour traiter l'infection. Une surveillance régulière de la vision et de l’acuité visuelle du patient sera indispensable. Ce risque est quantifié en moyenne à 1 pour 10000 injections. L’impact sur l’acuité d’une telle infection, si elle n’est pas traitée dans les temps, peut être important.
Par ailleurs, l’injection ne pourra être réalisée si vous avez une conjonctivite, une blépharite, un chalazion ou encore une infection locale.


La moyenne entre deux injections intra vitréennes (IVT) va varier selon la maladie du patient, selon l’évolution de la pathologie, selon la méthodologie utilisée et selon l’avis de l’ophtalmologue.

Une injection intravitréenne est codée BGLB001 Injection d'agent pharmacologique dans le corps vitré. La base du remboursement de l’acte (en dehors du médicament injecté dépendant de la pathologie du patient) est de 83,6 €. La mutuelle peut être amenée a prendre une partie en charge.

Par ailleurs, la Société Française d’Ophtalmologie (SFO) édite une fiche d’information sur l’injection intra vitréenne.